Exposition
Yannick Jacquet, Futur(s) Parallèle(s)
- Les Serres
Nous serons fermés le 30/11, 25/12 et le 01/01.
Vendredi 29/11, les expositions fermeront exceptionnellement à 17h (dernière entrée à 16.30) au lieu de 18h.
Quand
14 novembre 2024 to 02 février 2025Où
- Les Serres
Portes
12:00 > 18:00 | Mercredi au DimancheOrganisation
BotaniqueYannick Jacquet / Futur(s) Parallèle(s) / Techniques mixtes / 2024 © LUK VANDER PLAETSE
Du 14 novembre 2024 au 2 février 2025, les Serres du Botanique de Bruxelles accueilleront Futur(s) Parallèle(s), une nouvelle exposition in-situ du plasticien Yannick Jacquet. Le point de départ du projet est une remise en question par l’artiste de sa propre fascination pour les récits dystopiques, avec une question: “La fétichisation de la décadence qui imprègne la pop-culture depuis des décennies influence-t-elle notre capacité à imaginer l'avenir ?" Il semble en effet que la catastrophe annoncée soit un horizon mental indépassable. Il paraît plus ”raisonnable” d'imaginer un monde post-apocalyptique qu’un monde post-capitaliste.
S'inspirant de l'architecture et du cadre historique des Serres du Botanique, l'artiste propose une promenade introspective à travers un dispositif conçu comme un grand diorama. Fausses grottes, ruines artificielles, cascades factices : ces éléments typiques des jardins aménagés lors de la période romantique sont réinterprétés et confrontés à des éléments empruntés au cyberpunk, aux jeux vidéo ou à la science-fiction. Les références historiques et codes visuels contemporains s'entremêlent. Futur(s) Parallèle(s) tisse des liens entre des époques de grands bouleversements causés par l'activité humaine : la révolution industrielle et la révolution numérique. Au-delà d'un simple jeu de contraste, le dispositif agit comme un miroir déformant de nos vanités prospectives.
En interrogeant son propre fétichisme pour les ruines, Yannick Jacquet propose de repenser nos récits au-delà de la décadence et des visions eschatologiques. Avec bienveillance et humour, sa proposition peut se voir comme une invitation à imaginer collectivement des futurs alternatifs désirables, allégés du poids de nos anxiétés.