Exposition
VOID collective - SARA ᵀᴹ
- Museum
Plus d'info
Pour tout achat à prix réduit, une preuve officielle vous sera demandée à l'entrée.Pour cette exposition au Botanique, VOID déploie dans l’espace du musée un dispositif total qui plonge le spectateur dans un univers parallèle. Les salles d’exposition deviennent le siège de production de SARA (Acronyme de : Souvenir Archival Recording Apparatus). SARA est une entreprise fictive, active dans la collecte et l’archivage de traces orales et mémorielles de l’humanité.
Quand
24 février 2022 to 17 avril 2022Où
- Museum
Portes
12:00 > 18:00Organisation
Botanique
Ce tableau vivant, dans lequel le spectateur pénètre, est une véritable unité de production. Elle s’active par la collecte de données et leur transcodage en temps réel. La scène est habitée par des formes humaines. Certaines, mutiques, s’affairent à permettre la fluidité d’une chaîne de production dont les mécanismes semblent obsolètes. Cette zone de production tout à la fois anachronique et chronophage défie l’entendement de notre époque et de ses standards de rendements poussés à l’extrême. D’autres, avatars anthropomorphiques ou voix de synthèse, apparaissent via des écrans ou des hauts-parleurs afin de diriger le public au fil du processus de production.
À travers ce dispositif d’exposition, VOID poursuit sa recherche sur la mise en forme du vide. Une immatérialité convoquée tant par le son, phénomène ondulatoire sans matière propre, que par le souvenir personnel, mémoire d’une expérience intime résidant aux confins de notre cortex.
VOID est un collectif de plasticiens réunissant Arnaud Eeckhout (BE 1987) et Mauro Vitturini (IT 1985). Ils vivent et travaillent à Bruxelles depuis 2013. Actifs tant en Belgique qu’à l’étranger, ils furent notamment lauréat du Prix Médiatine (2015) ainsi que du Salomon Residency Award à l’ISCP New York (2019).
VOID développe une recherche plastique qui interroge le son comme vecteur de représentation, utilisant le médium sonore de la même manière qu’un peintre manie son pinceau pour tracer les contours du réel. L’invisibilité autant que l’immatérialité du son deviennent, chez le duo, le point de départ d’une prospection qui interroge les phénomènes du langage ainsi que de la mémoire. Leur production pluridisciplinaire se développe via des formes très variées telles que la vidéo, l’installation, le livre, la performance, le dessin, l’objet, les pièces sonores ou encore les interventions dans l’espace public.

