Back to overview

Exposition

SPECTRE

Jeudi
16
juin 2022
Dimanche
07
Aoû 2022
  • Museum
12:00 > 18:00
Tarif normal 6.5
Tarif réduit 5.5
Senior/Enseignant.e/-26 ans/Groupe adultes (min. 10)
Tarif social 4.5
Demandeur d'emploi/handicap/CPAS/groupe scolaire
TARIF NORMAL COMBINE MUSEUM + GALERIE 7.5
TARIF RÉDUIT COMBI MUSEUM + GALERIE 6.5
Senior/Enseignant/-26ans/Groupe adulte (min. 10)
TARIF SOCIAL COMBINE MUSEUM + GALERIE 5.5
Demandeur d'emploi/handicap/CPAS/groupe scolaire
COMBI MUSEUM + GALERIE - GRATUIT 0
Museum Pass/Brussels Card/Different Class Memb./Presse/AICA/ICOM/Enseignant.e.s
COMBI MUSEUM + GALERIE - HABITANTS SAINT-JOSSE 0
(le dimanche uniquement)
Achetez vos tickets

"SPECTRE" est une exposition qui rassemble sept sculpteur.rice.s de toutes générations confondues. C’est une scénographie théâtrale qui prend place dans le Museum du Botanique.
Des objets hors du commun, pourtant inspirés de notre quotidien, se dressent dans l’espace comme pour nous rappeler à l’ordre, ou au contraire à la résistance.

Quand

16 juin 2022 to 07 août 2022

  • Museum

Portes

12:00 > 18:00

Organisation

Botanique
spectre
 

Les échelles sont malmenées, les inspirations sont marginales, les référents émergent peut-être de surréalistes analepses.

Les matériaux utilisés nous renvoient à une réalité abrupte. Béton, brique, résine, bois et plâtre se côtoient pour ancrer le spectateur dans un monde tangible.

Mais par leur prestance et leur rayonnement, ces monuments nous confrontent, via une aura fantastique, à nos repères et à un réalisme qui devient inquiétant.

SPECTRE nous invite à distordre notre mémoire collective et à reconsidérer les territoires que nous occupons, à observer l’architecture qui nous enveloppe, et plus largement à raisonner sur la notion de « vivre ensemble » et de ses dérives.

 

Jonathan De Winter (Liège, 1982 - vit et travaille à Liège)

Peintures, installations, performances, assemblages et attentats sonores, l’art de Jonathan De Winter est un mélange détonnant et sauvage, une prise de risque pour le créateur. Habité par une énergie manifestement plurielle, l’art indiscipliné de Jonathan De Winter ne s’appréhende pas selon un projet rigoureux clairement esquissé, mais surgit d’une esthétique du rebus, du chaos, du recyclage d’où jaillit littéralement la construction d’espaces décalés, contradictoires et exaltés. Il use de matériaux pauvres, le plus souvent de récupération, de panneaux de bois, du scotch, de pneus, de tôles, de tuyaux, de pièces industrielles – par économie, mais aussi parce qu’il s’en dégage une énergie brute, une authenticité arrachée au bâti et aux bruits de la rue.

 

Benoit Jacquemin (Liège, 1993 - vit et travaille à Theux)

Fortement interpellé par les formes de la dématérialisation croissante du monde et par un quotidien devenu de plus en plus numérisé, digitalisé, Benoit Jacquemin est habité d’une part, par l’urgence de s’enraciner dans la matière brute, prosaïque et d’autre part, par l’importance d’inventer une nouvelle expression plastique, qu’elle soit photographique ou sculpturale. Sa démarche se veut être une rencontre, une imbrication, un dialogue permanent entre ces deux approches du réel. La photographie est le point de départ de tous ses travaux. Pour Benoit Jacquemin, l’image peut être à la fois pensée comme objet autonome ou comme prise de notes pour souvent déboucher sur une pièce en trois dimensions aux qualités artisanales indéniables (travail du verre, du métal, ou de la marqueterie).

spectre
© Lucie Lanzini - prise de vue : Luk Vander Plaetse

 

Lucie Lanzini (Belfort, 1986 - vit et travaille à Bruxelles)

Depuis 2009, les différents projets de Lucie Lanzini composent un paysage décalé d'objets sculptés basés sur des fragments d'éléments décoratifs sortis de leur contexte et qui, dès lors, interrogent notre perception de la réalité. Lucie Lanzini cultive une sensibilité particulière aux souvenirs et à la mémoire. Son processus de création s’exprime autour de notions telles que « morcèlement / lien », « présence / absence », « vide / plein », etc. Le travail de moulage et d’empreinte offre à l’artiste un terrain de jeux qu’elle exploite à merveille pour troubler notre perception.

Reprenant des formes issues du réel, les œuvres de Lucie Lanzini révèlent une réalité cachée derrière l’apparence des choses. Elle part de choses chargées, comme l’ornementation, pour les traiter de façon minimale tout en conservant des fragments rappelant l’objet de départ. Le signifiant habituel s’en trouve contourné, l’artiste crée un décalage d’où surgit une étrangeté.

 

Charlotte Lavandier (Orléans, 1995 - vit et travaille à Bruxelles)

Entre frontalité et métaphore, Charlotte Lavandier conçoit sa pratique comme une pièce à conviction. Elle questionne notre rapport à l’héritage génétique, social et politique en extirpant des bribes rêches du réel qui mettent en lumière ce que l’on ne voit pas, ce que l’on ne voit plus. Elle s’interroge, et elle pousse le public à en faire de même, sur les tabous et les refoulements qui façonnent l’image de soi et son exposition à l’autre. Elle tente ainsi de faire émerger une parole étouffée, des lieux et des regards de vies soumises à la cruauté dans son sens large.

Elle témoigne de la complexité et de la singularité afin de s’opposer à la normalité. Elle s’empare du toucher, de l’odorat, et de l’ouïe (odeur des matelas, sons étouffés, frottement de la tête sous le faux plafond, etc.) afin de donner à ressentir la violence symbolique qui s’exerce au-delà des frontières du visible. Par ailleurs, elle accorde une attention particulière aux éléments spatiaux qui relèvent de la banalité mais qui n’en demeurent pas moins chargés sur les plans sémantique et sémiologique.

À travers ses installations, elle tend à éloigner les spectateurs de leur posture contemplative. À cet effet, celles-ci les placent dans une position d’inconfort physique et/ou mental qui provoque un déséquilibre propice au questionnement.

 

Alexandra Leyre Mein (Bruxelles, 1979 - vit et travaille à Bruxelles)

Les sculptures d’Alexandra Leyre Mein se caractérisent par une rencontre entre des structures organiques et des formes pures et cristallines. Les sculptures minérales fluides semblent en perpétuelle mouvement, formant des corps, mélangeant des formes anthropomorphes et zoomorphes. La complexité de l’humain, la stratification d’interprétations et les contradictions qui en font partie imprègnent ses œuvres. Elles peuvent être vues comme s’effritant ou grandissant – vibrantes d’énergie ou calmes, ni féminines ni masculines, mais vacillent entre les deux.

spectre
© Lionel Pennings - Prise de vue : Luk Vander Plaetse

 

Lionel Pennings (Belgique, 1993 - vit et travaille à Bruxelles)

Lionel Pennings explore la culture matérielle issue de l’histoire à travers des sculptures en verre, marbre ou encore métal. Diplômé d’un master en sculpture de l’Académie des Beaux-Arts de Bruxelles, il explore l’esthétique muséographique et les fictions archéologiques au moyen d’empreintes, de pièges ou encore d’imitations d’outils.

Dans son travail on retrouve un mélange de connaissances historiques, de sources scientifiques et une pratique de la matière : les spectateurs peuvent avoir une expérience directe de l’objet. La production et la mise en scène d’artefacts qui s’apparentent à des outils, des dispositifs archéologiques, scientifiques et muséologiques sont la clef du travail de l’artiste. Ces objets reflètent sa curiosité pour les outils et les mécanismes produits par l’Homme et sont chargés d’une fonction symbolique et poétique. Mais ils conservent au maximum leurs fonctionnalités originelles, en proposant une confrontation à un certain imaginaire collectif et en créant des défis visuels que le spectateur va essayer de résoudre avec ses propres connaissances. Les spectateur-trice.s expérimentent la tradition muséale, sa non-neutralité et son évolution dans le temps. (Lara Hene, 2021)

 

Amélie Scotta (Nantes, 1983 - vit et travaille entre Paris et Bruxelles)

Les architectures d’Amélie Scotta interrogent directement notre habitat et l’urbanisme qui en résulte. Ses oeuvres confrontent la monumentalité des bâtiments et les détails de leur construction comme un rappel de la masse humaine des villes pesant sur chacun de ses habitants. Travaillant de manière lente et obsessionnelle, elle privilégie le dessin pour sa simplicité matérielle et sa richesse infinie. Elle utilise la ligne et la géométrie, à la fois comme structures de ses œuvres, comme instruments, mais aussi pour évoquer des notions de déplacement, de cheminement ou de répétition. Son travail plus récent autour de la construction l'amène vers un dialogue de plus en plus prégnant avec la sculpture.

© Jean-Baptiste Friquet
Jeudi
16
juin 2022
Dimanche
07
Aoû 2022
Tarif normal 6.5
Tarif réduit 5.5
Senior/Enseignant.e/-26 ans/Groupe adultes (min. 10)
Tarif social 4.5
Demandeur d'emploi/handicap/CPAS/groupe scolaire
TARIF NORMAL COMBINE MUSEUM + GALERIE 7.5
TARIF RÉDUIT COMBI MUSEUM + GALERIE 6.5
Senior/Enseignant/-26ans/Groupe adulte (min. 10)
TARIF SOCIAL COMBINE MUSEUM + GALERIE 5.5
Demandeur d'emploi/handicap/CPAS/groupe scolaire
COMBI MUSEUM + GALERIE - GRATUIT 0
Museum Pass/Brussels Card/Different Class Memb./Presse/AICA/ICOM/Enseignant.e.s
COMBI MUSEUM + GALERIE - HABITANTS SAINT-JOSSE 0
(le dimanche uniquement)
Achetez vos tickets