SYML - CONDORE - GABRIELLE VERLEYEN

Brian Fennel, plus connu sous le nom de SYML, est un auteur-compositeur-interprète américain et ancien leader du groupe Barcelona. SYML excelle dans l’écriture de chansons indie-pop sentimentales. Il se fait connaître en 2019 avec « Where’s My Love », un single au succès planétaire qui cumule, à ce jour, plus de 222 millions de streams rien que sur Spotify ! La recette tient en peu de choses : une voix puissante et aérienne, des mélodies captivantes qui touchent aux émotions et beaucoup de talent. Aux amateur·ices de musiques déchirantes, nostalgiques et délicates, ce concert est pour vous.

CONDORE

Side project de Leticia Collet, claviériste de Dan San, à la croisée des chemins entre Agnès Obel, Patrick Watson et Danny Elfman, Condore propose un univers atmosphérique, mélodieux et cinématographique, empreint d’une identité propre liée à ses harmonies vocales et à son instrument fétiche, le piano. Après « Jaws », un EP quatre titres sorti en avril 2019, Condore présente son premier album, recueil d’expériences de vie, toutes aussi belles que destructrices puissent-elles être. Cette nouvelle page dévoile une personnalité féminine aussi sensible et fragile que saturée de rage et de passion, un monstre délicatement caché derrière des mélodies douces qui invitent au voyage.

GABRIELLE VERLEYEN

Elle a grandi en Belgique ; son apprentissage se fait à Rotterdam ; ses sons viennent d’encore plus loin. En anglais et en français parfois intimement mêlés, Gabrielle Verleyen déploie sur un premier EP compact, six plages à la nostalgie diffuse et énergique, soutenue parfois par l’ample souffle un rien grave d’un trombone tout sauf fanfaron. Douce ouverture en forme de manifeste : « I Feel » (Je ressens). La ritournelle faussement légère écrite pendant le premier confinement, « Le Renard Passe » ( nos querelle l'indifférent / Il guette / chaque jour un peu plus téméraire ), égrène les constats : des contrastes entre une nature qui reprend ses droits et les agissements et contorsions humaines. « Sur l’autre rivage » synthétise les talents vocaux de Gabrielle Verleyen posés sur des arrangements planants et aborde le thème des doutes qui assaillent quand on part : l’artiste a quitté la Belgique pour Rotterdam en 2011 afin d’étudier le chant au conservatoire des musiques du monde. Les trois derniers textes exposent encore davantage la compositrice ; elle aborde le besoin d’appartenance dans « Les étoiles », et de revenir vers les origines, habillée d’une nouvelle peau avec « Je reviens ». Un univers sonore sans bord, étalé comme une étendue d’eau ouverte sur la nuit immense; rien à voir avec l’apnée mais plutôt avec des capacités à respirer décuplées. Titre de l’EP : « Le Lac ». Petit effet de vertige concentrique ! Réconciliation entre l’indie-folk et la pop à texte française, la voix force et velours à l’amplitude sans effort de Gabrielle Verleyen anticipe dans son dernier morceau un avenir dès à présent nostalgique, non sans forme de sérénité.