SILVIA TAROZZI QUINTET - EVERYTHING FALLS APART

"She paints private worlds, illustrating labyrinthine feelings in new colors. And by rendering her own reflection more brilliant, Tarozzi makes it easier for others to see themselves, too."

Silvia Tarozzi transpose son album poétique Mi specchio e rifletto sur scène avec un nuage sonore dense de violons, de voix, de guitares, de synthétiseurs, de saxophones et de theremin. Connue pour ses interprétations de compositions avant-gardistes et ses improvisations nuancées, Tarozzi est une violoniste, vocaliste et compositrice italienne de renom qui a étudié sous la tutelle de l'influent compositeur américain Garrett List. Des œuvres antérieures, comme la collaboration avec Pauline Oliveros pour l'album Virgin Violin ou ses réinterprétations contemporaines de chansons populaires féminines du nord de l'Italie avec Deborah Walker, offraient des explorations plus austères et texturales du violon en tant qu'instrument pour la polyphonie, la cacophonie et le bruit. La collaboration avec Éliane Radigue l'a plongée dans le minimalisme des drones acoustiques purs.

Avec son album Mi specchio e rifletto, Tarozzi explore une facette plus lumineuse de son art, permettant au violon et à d'autres instruments de créer des tapisseries luxuriantes sur lesquelles sa voix peut s'élever. Fortement inspirées par la poésie d'Alda Merini, les paroles de Tarozzi reflètent l'amour, la maternité et l'état indélébile de l'être.

Silvia Tarozzi - voix, violon, guitare slide, radio, jouets, composition

Valeria Sturba - chant, violon, theremin

Stefano Pilia - guitare électrique baryton

Edoardo Marraffa - saxophones ténor et soprano

Cecilia Stacchiotti - synthétiseurs, clavier, voix, flûte bansuri

"A suite of luxurious avant-garde songs and sketches by a long time collaborator with Eliane Radigue" The Quietus 

EVERYTHING FALLS APART

« En fait, plus j’essaie de m’échapper, moins j’arrive à respirer. Plus j’essaie de tenir, moins je peux me concentrer. Quelque chose me quitte. Des parties de moi. Tout s’écroule. » Inspiré du chef-d’œuvre House of Leaves de Danielewski, Everything Falls Apart (EFA) réunit le producteur prolifique Ross Tones, également connu sous le nom de Throwing Snow (Houndstooth), et le contrebassiste Otto Lindholm (Icarus, Gizeh) dans un brillant dialogue improvisé.

Agissant comme un logiciel humain sur le son acoustique initial, Ross Tones insuffle une troisième dimension à chaque impulsion de la contrebasse, ce qui en retour influence le jeu de Lindholm. L’ensemble du processus, du linéaire au circulaire, crée une boucle musicale profonde, presque un effet larsen, qui fait des compositions d’EFA une catharsis unique de paysages sonores et de mélodies inoubliables.