FINALE DU CONCOURS DU F. DANS LE TEXTE

Après avoir révélé des talents comme Chevalier Surprise, Lazza Gio, Glauque, LO, Veence Hanao, Judith Kiddo, Roza, Atome, RIVE ou Scylla, Du F. dans le Texte continue de soutenir la scène locale en lui offrant un sérieux coup de pouce.

𝗗𝘂 𝗙. 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹𝗲 𝗧𝗲𝘅𝘁𝗲 est un tremplin musical qui s’adresse aux artistes et groupes, amateur·ices ou semi-professionnel·les, domicilié·es en Fédération Wallonie-Bruxelles et pratiquant un répertoire original d’expression francophone en musiques actuelles.

À l'issue des demi-finales qui se sont déroulées ces 26 et 27 janvier à La Vallée, le jury a sélectionné les 4 finalistes qui se retrouveront sur la scène du Museum au Botanique le vendredi 16 février 2024 : CHATON LAVEUR, EMEKA, LE TALU, LOVELACE 

CHATON LAVEUR

Une ingénieure du son et un batteur décident d’écrire de la musique à l’instinct. L’instant d’après, ils s’improvisent multi-instrumentistes, jouant chacun deux rôles plutôt qu’un. L’une oscille entre guitare et basse, tandis que l’autre allie batterie et claviers. Portées par des mots simples et ultra doux, les mélodies de Chaton Laveur répondent à l’appel du cœur. Pour mieux faire bouger les corps et entraîner les esprits, ailleurs, dans une autre galaxie, aussi lointaine que cosmique.

EMEKA

Inspirée par les grandes voix du R&B, les ballades et la chanson française, Kellyan Matumbu se découvre une passion précoce pour la musique. Accompagnée de la bassiste Alice Sinephro, du guitariste Didier Touch, des claviers d’Adelin Key et du batteur Chris Bellard, la chanteuse se produit désormais sous le nom d’Emeka. Après avoir donné des choeurs à des artistes comme Manu Gallo ou Kazu Matari, l’artiste bruxelloise dévoile les couleurs de son univers, aussi délicat que sophistiqué.

LE TALU

Après des années de chorale polyphonique et beaucoup de cris dans les manifs, Le Talu se met à écrire, chanter et rapper ses textes pendant des open mics sauvages, organisés lors du premier confinement dans les squats de Bruxelles. Dans le même temps, iel participe à la création du collectif de musique en mixité choisie “Gender Panik”. Un collectif avec lequel iel expérimente les scènes cachées et polymorphes des réseaux de contestation anti-autoritaire. Le Talu découvre alors son nouvel endroit préféré : le studio d’enregistrement. Un lieu qu’iel fréquente assidûment depuis l’été 2021. En errance entre KobalaD, Lala&ce et Klaus Nomi, iel aime bien parler de sexe pas hétéro, se moquer des riches et nager dans l’autotune.

LOVELACE

Jeune artiste bruxelloise, Lovelace appartient à la nouvelle scène pop alternative. C’est dans son “labo-chambre” que la chanteuse produit ses morceaux, tissant un univers sonore unique où s’entrechoquent des sons robotiques, doux et saturés. Véritable cocktail sonore, son univers fait écho à Billie Eilish, 070 Shake ou Babysolo33. Depuis sa plus tendre enfance, Lovelace souffre d’une addiction à l’existence, ce qui la pousse à adopter un comportement jovial, authentique, parfois excessif.

Malheureusement pour elle, cet amour de la vie se heurte systématiquement à l’absurdité du monde. Un peu d’autodérision, beaucoup de “love” et de mélancolie constituent sa recette idéale pour survivre au beau milieu de ce chaos. Lovelace refuse toutefois de se guérir de sa dépendance et souhaite tout faire pour ne jamais mourir.