SOLAK

Lukas Somers se lance dans la tâche intimidante d'exprimer l'ineffable avec Atlas, le deuxième album de SOLAK. S'efforçant de transmettre des émotions qui transcendent le langage, Somers cherche à créer une musique qui touche une corde sensible chez tous ceux qui l'écoutent. S'éloignant de son passé de collaborateur, il se plonge dans des expériences profondément personnelles, cherchant à les distiller dans des mélodies qui résonnent universellement. Ce voyage fait suite à son premier album, Green, qui a d'abord surpris Somers lui-même, l'amenant à explorer davantage les limites de son expression artistique.

S'aventurant dans les studios d'enregistrement Ocean Sound en Norvège, Somers, accompagné du technicien Steven van Gelder, affine méticuleusement sa vision sonore. Embrassant à la fois l'obscurité et la lumière, les morceaux de l'album présentent un spectre d'émotions, la synergie cohérente du groupe élevant le récit musical. Pourtant, Somers résiste à la sur-explication, préférant que les auditeurs interprètent la musique à travers leurs propres expériences. Ancrée dans l'authenticité, la musique de SOLAK ne vise pas l'acclamation commerciale mais le réconfort et l'introspection, faisant écho à l'éthique honnête d'artistes tels que Feist et Elliott Smith.